mercredi 28 juillet 2010

pain à l'huile essentielle de verveine, aux écorces d'oranges et de citrons confits, à la farine de petit épeautre



Avec l'arrivée des premiers froids, l'hiver dernier, j'ai trouvé très réconfortant de préparer, chaque soir, une tisane de verveine. Au tout début, j'avoue qu'il s'agissait un peu d'une
curiosité : je variais la provenance de mes feuilles, leur quantité, puis je les ai écrasées entre mes doigts en humant avec gourmandise la douce odeur qui s'en dégageait alors... J'ai aussi changé maintes fois de tasse. Il s'agissait de trouver une porcelaine assez fine entre les lèvres, de couleur seyante et assortie à la tisane, une anse suffisamment grande et garantissant le transport de ce breuvage sans risque de brulures (qui auraient gâché un peu de mon plaisir)

Maintenant, chaque soir, ma tisane à la verveine est une invitation au bien-être. En sa compagnie je savoure aussi un bon bouquin. Elle est une invitation au voyage, lui une découverte de contrées merveilleuses.

A distance, lorsque je ferme les yeux en me replongeant dans cette ambiance je parviens à imaginer cette odeur qui est devenue familière et réconfortante et la sérénité que je ressens alors.



De là à imaginer un pain avec juste ce goût bien précis, il n'y avait qu'un pas. Mais pas avec n'importe quelle farine, et bien sûr en association avec quelque chose d'au moins aussi
précieux !
J'ai une fois reçu en cadeau un parfum de chez Guerlain, un parfum aux senteurs d'agrumes... Dans mon pain j'aime avoir à rechercher un ingrédient inattendu, mais aussi avoir une texture intéressante, volontiers aisée à reconnaître. Ainsi m'est venue l'idée d'associer l'huile essentielle de verveine odorante aux écorces d'oranges et de citrons confits...



Finalement, ce pain s'est composé de :
_ 130 g de farine de petit épeautre complète
_ 130 g de farine de blé intégrale T 150
_ 280 g de farine de blé T65
_ 50 g de purée d'amandes blanches
_ 280 g d'eau filtrée
_ 180 g de levain chef 100%
_ 2 (petites) cuillères à café de sel de Guérande moulu
_ 1 (grande) poignée (que j'ai petite) d'écorces de citron et d'oranges confites découpées en petits dés


C'est un pain de jours de semaine, de jours travaillés. Il a donc levé deux fois au frais dans le frigidaire (une journée après l'ajoût de sel au pâton, puis une nuit après deux pliages) à la façon de cette maison. Les autres levées se sont effectuées à température ambiante. Il a cuit dans une cocotte, comme les pains qui l'ont précédé sur ce blog.



Pour la petite histoire, les fleurs illustrant ce billet sont des fleurs de géranium, qui fleurissent en ce moment dans mon jardin. Et le pain... fut fort apprécié ma foi, dégusté avec du miel de bruyère et un thé noir à la bergamote !

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